Le saviez-vous
(Savoir traditionnel) Pour enlever les bleus on les frotte avec du safran vert
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Le vol se déroule sans problème.
Nous atterrissons à Maurice. Dans le hall, l'un de nous
s'empare d'une maxi cartouche de cigarettes à prix d'enfer.
Notre chauffeur nous attend, souriant, affable comme tous les
Mauriciens.
Nous embarquons dans un van 8 places, et après un détour
dans une gargote pour l'achat de 2 bouteilles d'eau fraîche bienvenues
(il fait 30 degrés) nous prenons la direction du nord.
Stupeur! Notre chauffeur ne dépasse pas 50 à
l'heure en pointe et c'est ainsi que nous atteignons Pereybere deux heures
trente plus tard.
Nous longeons la plage vert lagon, puis la route se rétrécit,
serpente au milieu des champs de canne. Encore à droite, la route
se transforme en chemin, puis à droite et c'est la piste, enfin nous
sonnons à la « villa ».
Sur le pas de la porte notre charmante hôtesse nous accueille,
c'est elle qui nous concoctera des plats succulents mauriciens - aucun
plat européen ne sera toléré.
L'intérieur est très propre et sur la table de
la cuisine un immense plat de riz frit nous attend. Nous nous installons
et les Mauriciens repartent discrètement.
Le soir descend et des bruits étranges provenant
des fourrés avoisinanst troublent le silence. Nous dînons,
harassés par le voyage, les enfants tombent de sommeil.
Au milieu de la nuit des éclairs inondent la chambre
(à Maurice jamais de volets uniquement des rideaux). L'orage approche,
la maison tremble sous les coups de tonnerre (rien d'extraordinaire nous
qui avons vécu la grande tempête au milieu de la campagne
limousine).
La pluie tape très fort et brutalement la lumière
vacille puis s'éteint. Gentiment l'angoisse s'installe : pas de
lampe, pas de téléphone! Et quand bien même, qui appeler
– les noms mauriciens ne sont pas évidents au début. Seule la
lampe de plongée surpuissante peut fournir un éclairage bref
au cas ou...
Une seule solution : attendre l'aube
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