Le retour approche !
Nous confirmons notre vol à Grand Baie puis, direction
Rose Belle où nous goûtons des goyaves de France,
avec du sel au piment rouge. Nous dégustons des pains garnis de
vindaille de poissons vendus à des prix exceptionnels.
Ici nous sommes vraiment à Maurice, les touristes sont rares.
Nous descendons vers Mahebourg, et, après un périple
nous découvrons la biscuiterie Rault spécialisée
dans les gâteaux au manioc (très économique car ils
« tiennent au corps »)
En passant à Riche en Eau, nous traversons la Rivière
Créole où les lavandières empilent des tissus colorés
sur des rochers noirs, au bord de l'eau.
Nous nous acheminons vers le domaine d'Ylang-Ylang.
Sur la route nous sommes un peu bluffés par les pancartes
qui nous conduisent directement au restaurant. Le manager ne comprend
pas que nous ne souhaitions pas déjeuner. Il nous indique finalement
la distillerie d'huiles essentielles.
Celle ci se réduit à un vieil alambic quasi hors
d'usage. Dans la boutique aucune négociation n'est possible sur
les prix des petites fioles (au conditionnement pas du tout artisanal).
Il n'empêche que nous remplissons notre cabas d'huile d'ylang-ylang,
de cèdres, de géranium, de tea tree etc... La concentration
de ces huiles est très forte, inconnue en France (bon à
savoir : il existe une boutique à Royal road au centre de Grand
Baie).
Un petit tour au Domaine des Chasseurs, superbe pour la vue sur
la baie d'Anse Jonchée.
Remontée directe à faible allure sur Grand Baie, avec
une baignade inoubliable à la plage de la cuvette où nous
contemplons religieusement le coucher de soleil sur la mer (super le
bateau dans les rayons rasants...)
Nous nous dirigeons fourbus et émerveillés vers le
van où notre chauffeur nous lance un regard pas du tout émerveillé
: il a simplement verrouillé les clefs à l'intérieur
du véhicule.
Vainement nous essayons de tirer, de pousser les vitres, le soir
tombe doucement et les Mauriciens rentrent au bercail. La plage magnifique
au soleil prend une autre tournure avec la nuit… Avec une délicatesse
infinie et un fil de fer artistiquement travaillé notre
héros limousin déclenche le clic libérateur.
La bonne humeur nous accompagne jusqu'à la villa. Après
un apéritif mérité, quoique abondant, nous attaquons
les huîtres de rochers. Leur ouverture requiert un savoir-faire
mauricien et le goût est très fin. Suit un plat de poisson
divin où les filets se mélangent à la noix
de coco râpée, le tout accompagné de vroems
(longs et larges haricots verts).
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